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LES TESTS SANGUINS

Les tests sérologiques (Elisa, Western blot) sont utilisés pour diagnostiquer la maladie de Lyme. Ces tests n’identifient pas la présence ou l’absence de la Borrélia burgdorferi, mais recherche plutôt les anticorps qui démontrent une réponse du système immunitaire à la présence d’une  bactérie.


Le schéma recommandé est de commencer par le test Elisa et si le test s’avère positif  poursuivre par un Western Blot. Cette pratique est jugé peu fiable. Plus de 50% des tests Élisa ressortent négatifs malgré une infection. Si une personne a reçu des antibiotiques avant le Western blot la réponse immunitaire a pu être supprimée, donc les tests Elisa et Western Blot, seront négatifs même si l’infection est réelle.


Les chercheurs ont démontré à plusieurs reprises que les tests Elisa et Immunoblot pour Lyme ont une mauvaise reproductibilité. (La reproductibilité est la capacité d’un test à donner le même résultat pour un échantillon lors de tests répétés)


Si les tests d’anticorps sont effectués trop tôt ou trop tard dans l’infection, des faux négatifs peuvent en résulter. Les anticorps apparaissent 2 semaines après la morsure et sont plus présent à la 4ème semaine. Les bactéries affaiblissent le système immunitaire ce qui empêche la production d’anticorps, donc les malades chroniques ne fabriquent pas assez d’anticorps pour qu’ils soient détectés lors des tests. (La bactérie détruit les lymphocytes (CD57), la normale est de 200 à 400 mm 3, chez les malades de Lyme chronique ils diminuent souvent en dessous de 60mm3)


Lors de ses tests, on vérifie la réponse immunitaire (Immunoglobuline de type M (IgM) ou de type G (IgG). IgM signifie une réponse à une infection récente, mais pour la maladie de Lyme, il peut être présent  lors d’une infection chronique aussi, car les bactéries passent de la circulation aux tissus profonds, de façon intermittente. Ce qui trompe le système immunitaire à chaque fois que la bactérie revient dans la circulation, il y a une augmentation de la production d’IgM qui indique une infection récente. Les médecins déclareront qu’il est impossible d’avoir une infection récente chez un malade chronique, donc un Faux positif.


La Borrélia ne reste pas souvent dans le sang, elle est plus présente dans les tissus conjonctifs. Elle se déplace, ce qui explique la migration des symptômes. Lors du test PCR, qui recherche l’ADN de la Borrélia, l’endroit du prélèvement ne correspond pas toujours à la zone où la bactérie est présente.


En plus, il existe plus de 300 espèces de Borrélia, mais ils n’en testent que quelques unes. 30 formes de Bartonnella : 1 seule est testée, 100 formes de Babésia : 2 sont testées, plusieurs Ehrlichia : 1 est testée. C’est pour toutes ces raisons qu’un test négatif ne veut pas dire que vous n’avez pas la maladie.


Santé Canada applique les recommandations du CDC (Centers for Disease Control) au États-Unis.
Le CDC recommande de ne pas se fier seulement aux tests sanguins, mais de traiter selon les symptômes cliniques.


Ces tests ont été adoptés par le CDC et l’association des états et des territoires, directeurs des laboratoires de santé publique <<Comme une mesure temporaire>>  en 1994 et cette stratégie de test n’a toujours pas été remplacée depuis.

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